Re Cadwell parc .

Bonjour ,

voilà nous sommes de retour de cadwell Coco et moi .

Nous sommes arrivé le mercredi après midi à Louth au B&b (bed and breakfast)  pour prendre possession de la chambre et après nous être installé nous sommes aller voir le circuit .

Et bien ce n'est pas de la bibine ça monte , ça descend , ça tourne (et pas un peu) .

Coco est vraiment content d'être là .

Hum vu que je n'avais pas ouvert mon courrier je n'avais pas vu le dernier message de François qui me disait ou il logeait  , et donc je ne lui avait pas répondu ou nous étions ce qui fait que nous nous sommes vu que jeudi .

Le matin François viens nous saluer (enfin quelqu'un qu'on connait) puis mise en marche de la moto et go pour le contrôle technique , là premier test le bruit , et gros embarras le sonomètre devient tout rouge de honte mais ça va ce n'est pas trop haut et c'est ok . Puis passage au contrôle des freins , fourche , poses pieds , etc ... re ok tout est en ordre .

Après ça un petit briefing avec françois qui explique à Coco comment appréhender le circuit .

Vient  le "oficial briefing " puis en avant pour le premier tour avec les Morini qui consiste à suivre un guide pour reconnaître le parcourt puis Re départ sans le guide et tout semble ok .

Le run fini Coco semble sur un nuage ..... mise en place de la moto sur la béquille et les impressions de Coco ...... GEANT ... que du bon et surtout quel circuit !!!!.

C'est aussi à ce moment là que nous avons été rejoint par Brubru et Cecile sa charmante dame .

Ben je dois dire que lui aussi n'est pas là pour se trainer comme une larve . Mais ça ... je lui laisse le soin de nous narrer son récit  .

Le tour suivant Coco ouvre en plus grand et tout de suite repère un pilote qui à l'air de connaitre le circuit et en effet le gars connait puis c'est vite devenu la "baston" ce qui n'a pas déplus au public .

Retour au paddock puis Coco m'explique que c'est le bon lièvre à suivre et que ça va très vite .
Petit bémol l'organisateur viens trouver Coco et lui explique que lui et son compagnon de jeux dépassent trop vite et trop près les autres utilisateurs , mais bon il n'y a pas de problèmes .

Viens le temps de la pause de midi et nous somme tous réunis au resto François son pote , Brubru , Cécile , et nous . C'est avec un grand sourire que  François demande à Coco si il avait déjà roulé sur circuit avant .... Il nous explique aussi que dans le groupe ou il est qu'il y a trop de motos moderne et à juste titre .
La différence de vitesse est vraiment trop et pas appropriée .

Le tour suivant ils (Coco et son nouveau pote) ont roulé dans un run avec des plus rapide et là RE grosse baston , Coco fini juste à un mètre de l'autre Morini .

Aux paddocks des pilotes qui étaient sur la piste avec les deux sauvage sont venu nous voir pour nous dire qu'ils appréciaient vraiment la manière dont les deux  avaient roulé et que c'était du beau spectacle .

A l'avant dernier tour ensemble encore après une baston féroce Coco à fini devant ....super !

Voilà c'est en gros l'essentiel de cette journée .

Ce qui nous fait plaisir c'est que nous ne sommes allé là pour faire des entrainements avant Francorchamps et surtout que nous n'avons laissé les Britons indifférent ...

Christian , 123 .

Bravo Christian tes efforts ont enfin payé , la moto à l'air d'être au point .Et pour une première approche des circuits anglais vous vous êtes mieux que tenu. Je suppose que vous avez pris contact avec ce pilote qui se tirait la bourre avec Coco .On le verra peut-être en France ?
Un week end toujours agréable quand on retrouve sur territoire étrangers des amis .

RE ,

quelque photos mais pas de très bonne qualité .


































































Bon comme je le dit au début c'est pas terrible .... je m'y entend mieux en moteur que en photos . J'en avait fait 124 des photos mais ceci est le plus visible .


christian , 123 . morinistehonteuxdenepasfairedebellesphotos.

Super mon Christian ! On sent au ton de ton récit que Coco et toi, vous vous êtes bien fait plaisir. Et nous, ça nous fait plaisir de pouvoir ainsi essentir l'ambiance et de voir quelques photos de ce très beau circuit

En plus vous avez été béni par les dieux !!
Il a fait super beau .

Eh oui super beau, temps normal pour l'Angleterre, ceux qui prennent la peine d'y aller le savent.
6 séries chacun soit pour moi 177 km dans la journée, le pneu arrière est mort coté droit.
La composition des participants n'était pas idéale avec beaucoup trop de motos modernes.
Elles avancent en ligne droite et bouchonnent dans le serré tout en se collant les unes aux autres.
C'était comme ça en série "moderate" le matin.
Je me suis même arrêté pour laisser partir un wagon de "pénibles"...
Sur l'avis de Paul Emerson je suis passé en série rapide après le lunch et là ... le pied.
L'impression d'avoir la piste pour soi tout seul, quelques bourres avec des mecs qui roulent et la possibilité de progresser (il y a largement matière).
Evidemment s'agissant d'un anglaise évoluant à domicile, pas de panne juste quelques resserrages de boulons.
Soirée très sympa le jeudi soir au Three horseshoes pub.
Une journée rare et mémorable.

François


"suivez le guide" ou "ralliez-vous à mon porte bagage"


Comme on le voit, Brubru fait le flou


Bruno revient à la pompe (à bière)


ceux qui disaient que Coco ne faisait que doubler les autres...


parce que des fois il y en a qui résistent


Paul Emerson l'organisateur et Coco


Papy se dépêche


un mauvais penchant ?


on dirait bien !


A l'année prochaine, c'est promis...

Moi tout-à-fait d'accord avec mes estimés collègues, et même plus. Laissez-moi quelques jours pour pondre un petit compte-rendu du week-end, y compris le rassemblement annuel du club anglais, avec les photos prises par Cécile.

Tiens, Alain, comment pourrait-on te transmettre les photos pour qu'elles puissent être mises sur le site du club (je ne parle pas du forum mais de l'onglet "Photos" dans la partie "nos sorties")?

En attendant je veux juste préciser que la photo de François avec Coco derrière moi montre un instant aussi fugace qu'une particule subatomique. C'est le bozon de Higgs de la moto! Une seconde avant, Coco était encore loin derrière et une seconde plus tard il était loin devant.

Ah, Christian, tes photos montrent un léger manque de réglage. Normal, tu en a fais 124 alors que 123 aurait été beaucoup mieux. Quand on chasse les microgrammes, une photo de trop ça compte!      

Bruno

Idéalement, tu me les envoies en bloc sous forme d'un fichier zip via un site de partage de fichier comme transfernow, ou la plateforme de partage de free. (il y en a d'autres).
Autre possibilité, tu m'envoies un cd par courrier, mais c'est plus compliqué car ça coute un colis vers la France et ça t'oblige à aller à la poste et faire la queue (vous dites faire la file, je crois, en Belgique). Chez nous, ça peut durer des jours.

Faire la queue pendant des heures... Stoeffer!

Bruno

Que dis-je, des jours! Dikke stoeffer alors...

Bruno

Salut,Brubru tu as (en fin) pu comparer ton 501 au 31/2 préparé

Bonjour Momo ,

ben j'avais demandé au pilote de la 76 si il voulait venir rouler sur le continent avec nous mais il a malheureusement décliné l'invitation .

Comme tu dis nous avons eu un temps magnifique et pour user les pneus rien de tel .

Je pense que nous allons remettre ça l'année prochaine .

Et comme les runs sont libre de cylindrée je ferais peut être un moteur 400 histoire d'aller chatouiller plus nos amis d'outre manche .

Christian , 123 .

User les pneus, quelle sottise !
Moi je crois que mon pneu arrière s'est abimé dans le ferry !



le coté qui ne tourne pas souvent


et le coté qui est torturé (pourtant j'aime pas les virages à droite...)


FB

Allez tiens une petite pour Alain.
Ces machines sont spéciales car prévues pour rouler à gauche...

François

@ LEBRUN: ben, on va dire qu'il n'a fait que passer... et repasser... et encore... que j'en avais l'impression de reculer... Heureusement qu'il a changé de groupe l'après-midi, j'ai de nouveau eu l'impression d'avancer.

@ FRANCOIS: Dis-donc, tu as une fameuse rape pour obtenir ce résultat! As-tu la marque, j'essaierai bien pour le parage des pieds des chevaux.
Ou bien ils les vendent comme ça, comme les jeans pré-déchirés?
Ceci dit, il peut encore servir l'année prochaine, ton pneu. Il suffit de de démonter et de le remonter dans l'autre sens! Ou alors de prendre le circuit dans l'autre sens.

Bruno

Tu as raison j'essayerai dans l'autre sens.
Tiens regardes les rond-point là-bas tu uses le pneu du coté droit, bon les bretelles d'autoroute c'est l'inverse encore que les leurs soient presque droites pour mener à ... un rond-point !
Enfin je te prie de noter la différence entre un pneu de moto et un sabot de cheval : la corne elle repousse, elle.

FB

C'est vrai et je ne sais pas ce qui est le plus... casse-pieds. Le pneu qui s'use ou la corne qui repousse.

Et quand François et moi parlons de la corne, c'est bien de celle qui pousse aux pieds des chevaux, pas celle qui pousse sur les têtes, entre les cheveux. Henni soit qui mâle y panse!

Bruno

Ben Merci à vous de nous faire vivre cette fabuleuse journée...
ça avait l'air bien cool, les motos sont belles,
flous, c'est normal,
des Morini qui roulent, c'est toujours flous, voir trés flous, ça va vite!!!

Eh bien voilà, vous ne l’attendiez plus mais si, le voilà : le compte-rendu du track day du Morini Riders Club par le Ket de Cadwell :

Sous moi donc cette moto balance,
Et porte sur la selle une mâle puissance.
Nous partîmes (avec la) cinq cents ; mais enroulant du câble
Nous nous vîmes (à) trois mille (tours) dans un boucan du diable,
Tant, à nous voir équipés d’un tel porte-bagage,
Les plus épouvantés se loupaient au freinage !
J'en pourris les deux tiers, aussitôt qu'arrivés,
Dans le fond de Mansfield qui lors furent largués ;
Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure,
Brûlant toute l’essence, derrière moi demeure,
Se plante dans la terre, et dans un grand silence
Attend patiemment le van de l’assistance.
(…)
Et le combat cessa faute de carburant.

Plus prosaïquement, on a tapé la bécane sur la remorque, tracé la route sans caler jusqu’à Calais, pris le ferry (un fer « I » étant plus solide qu’un fer plat) jusqu’à Douvres. Première étape à Leicester, chez Stuart qui tient North Leicester Motorcycles. Journée du lendemain dans la caverne d’Ali Baba, puis départ aux aurores pour rejoindre le circuit. Comme on est partis un peu (beaucoup) tard, on est arrivés juste à temps pour entendre le dernier appel pour le briefing obligatoire des pilotes. A dix minutes près je n’avais pas accès à la piste! Je vois Christian de loin, mais pas le temps de dire bonjour, je fonce préparer la moto, passer la vérification technique et j’arrive juste à temps pour participer à la première session.

Là tout se passe bien, et à la fin de la session je peux enfin enlever les huit cent cinquante-trois mille deux cent quarante-dix-sept microgrammes de la trousse à outils qui me faisaient perdre au moins vingt-dix-sept mètres par seconde au bout de la ligne droite (et accessoirement augmentaient ma distance de freinage de bien septante-vingt-cinq huitièmes de pouces). J’ai même le temps d’aller dire bonjour à Chistian et Coco qui arborent tous les deux un sourire jusqu’aux oreilles et même plus loin, qui ne les quittera plus jusqu’au soir. Visiblement le circuit plaît vraiment à Coco et la moto va bien.

Elle va même tellement bien qu’à la session suivante je me fais passer par deux malades d’abord un Briton sur une 3 ½ préparée et réalésée à 400, qui court depuis plus de dix ans et connaît le circuit comme sa poche, et collé à sa roue Coco qui découvre le circuit mais que cela n’a pas l’air de gêner. Ils vont tellement vite qu’on leur suggère gentiment de continuer leur baston dans le groupe rapide, histoire d’y ridiculiser les Japonaises modernes. Moi je trouve que c’est une bonne idée, cela me permet d’une part d’avoir l’impression de savoir rouler, et de l’autre d’apprécier le spectacle du bord de la piste.

François roule dans le groupe modéré, et il est régulièrement bloqué dans la partie sinueuse. On lui conseille de passer dans le groupe rapide, sachant que ce qui compte c’est la vitesse de passage en courbe, pas la vitesse de pointe, et que pour cela il a certainement sa place dans les meilleurs. Visiblement, il s’est beaucoup plus amusé l’après-midi.

Les sessions se suivent, pas mal de gens viennent voir les phénomènes belges pour causer, demander un renseignement, prendre une photo. Christian est comme on le connaît, jamais avare de précisions techniques et ouvert à tous. La cote de la Belgique a encore progressé en Angleterre !

De mon côté tout va bien, le moteur tourne rond, je découvre qu’après dix ans il y a toujours des trajectoires à améliorer ou des freinages à retarder. Et grâce au moteur 501 qui va bien, je suis dans les plus rapides depuis que les deux furieux ne sont plus là. Et en plus le temps est au grand beau. Cécile fait des photos le matin, puis va se trouver un coin tranquille l’après-midi pour bouquiner. C’est ça aussi Cadwell, un circuit dans la nature, avec des arbres et des endroits calmes quand on a envie de quitter le vacarme.

A la fin de la journée tout le monde est heureux. On se dit au revoir ; les autres vont rentrer mais Cécile et moi restons dans le coin pour participer à la fête du quarantième anniversaire du club. Au programme : glamping (camping de luxe dans une tente spacieuse, aménagée avec un vrai lit, chauffage, frigo, fauteuils,…), assemblée générale du club, élections des plus belles motos (j’ai gagné le prix spécial ; on m’a dit que c’était le porte-bagages mais je crois que c’était pour me remercier d’être venu de loin), jeux idiots (Cécile a gagné une figurine Joe-Bar Team –la 3 ½ de Tonio Melegas- en confectionnant et décorant la plus belle Dart en carton et moi une bière à la pêche aux canards avec des flotteurs de carbu à la place des canards), repas, balades moto, visite de la cathédrale de Lincoln puis tea and cakes dans l’ancien palais épiscopal, bref rien que du plaisir.

Le dimanche il a bien fallu rentrer… Retour sans histoire et à six heures on était à la maison, un peu fatigués mais heu-reux !

J’ai envoyé les photos prises par Cécile à Alain. Ce fainéant s’est permis de prendre des vacances sans en avoir demandé l’autorisation au comité, mais à son retour il sera de corvée pour les placer sur le site. En attendant en voici un aperçu:


Rassemblement pour la première session. Le gars avec le chapeau marrant c'est Dave Marlow, qui depuis des années gère les sessions.


Oups, j'suis à la bourre, où sont les autres?


Coco dans ses oeuvres.


Ambiance paddock.


Là, je vais me faire bouffer avant le prochain virage...


Les furieux en bagarre!

Bruno

en voilà un beau CR

c'est vrais que se n'est pas courant de voir une bécane sur piste avec un porte bagage

Je connaissais le cid normand, le cid breton voici maintenant le cid belge.
Quel talent, en fait il n'a pas arrêté de faire le flou et en voici la preuve :

Le lecteur notera avec intérêt la subtile harmonie dans laquelle se mêlent le rouge du cadre et le gris du réservoir prêté par Christian.
Le rouge ayant perdu les eaux à St Rome, car ayant subi des ans (et des gamelles) l'irréparable outrage.

Je vous poste ma propre contribution écrite il y a un moment mais coincée dans la machine.
Merci Brubru,

François

Chose promise, chose due, voici donc mon rapport....

J’ai commencé par ne pas me réveiller le mercredi matin mais j’ai refait mon retard sur la route pour retrouver Georges à Calais et nous avons bien pris le ferry prévu.
Voyage sans histoires jusqu’à l’hôtel où nous avons retrouvé  l’accueil chaleureux de Mick, la mine renfrognée de sa mère et le fonctionnement très particulier de l’eau chaude sanitaire.
Enfin je dis ça pour Jo, car moi ça allait.
Seul vrai problème la tireuse à bière local était en maintenance et nous avons du nous contenter d’un extrait de houblon standard.

Le lendemain, cap sur le circuit où l’on a retrouvé plein de potes des années précédentes.
Marrant de faire 1000 km et de se retrouver comme à la maison.
Briefing bruyant, long et guère utile mais réglementaire : à l’issue de celui-ci on vous met un second bracelet au poignet sans lequel on ne prend pas la piste.
Je suis dans la série « moderate » avec plein de mecs que je connais.
J’ai mes freins à roder et le pilote n’est pas en grand forme, mais tout se passe bien, le moteur tourne bien, seules les vitesse et mon poignet me gênent.
Seconde série je hausse le rythme et les mecs avec des modernes me gonflent, ils se suivent à 1 m les uns des autres, se trainent en virage et mettent gaz en ligne droite.
Bref y font ch… je m’arrête dans la ligne droite pour chercher un autre groupe mais ce n’est pas terrible.
3ème série, même topo sauf que je roule un peu plus vite et arrive à me débarrasser de quelques uns de ces messieurs.

Pause déjeuner, je choisi de faire léger : lasagnes-frites, il n’y a pas mieux.

Paul, l’organisateur me dit de passer en série « rapid ».
Bonne pioche, c’est comme si j’avais la piste pour moi tout seul car les "très vites" me déposent et je ne les revois pas soit ce sont des gars qui roulent à peu près comme moi donc on se marre, et lorsqu’ils sont un peu plus vite (eh oui y en a) c’est le pied car tu progresses.
Mes freins sont rodés, je tente un gros freinage de trappeur en bout de ligne droite (un gros 180 km/h) en agrippant la poignée à 80 m…
Et hop elle vient contre la poignée de gaz comme si le câble venait de casser !
Je rentre en catastrophe toutes les vitesse que je trouve, et debout sur les repose-pieds, J’attaque le gazon anglais en ayant quand même perdu  quelques km/h.
Mais le mur de pneus semble se rapprocher bien vite, me rappelant un scénario pas si lointain.
Cette perspective me déplait franchement, donc un peu plus de frein arrière et je prends le risque de tomber en virant vers la droite, là où il y a le plus de place.
Audacibus fortuna ridet (voir les pages rose du Larousse) ça marche la perspective des pneus s‘éloigne et me voila obligé de réaccélérer (sur l’herbe) pour rejoindre l’asphalte puis le paddock à allure raisonnable.
Chemin faisant je pense à mes soudures sur les câbles que j’ai refait la semaine précédente, merde, quel con !
Est-ce que les câbles de rechange vont se monter avec ce guidon ?
L’épisode herbeux est déjà oublié, bizarre la cervelle !
L’examen des dégâts montre que c’est coté droit et là bizarre le câble n’a rien.
C’est l’écrou qui tient l’arrête gaine réglable sur la patte de frein qui est parti.
Faut dire que je ne voulais pas mettre de nylstop là pour permettre un démontage plus rapide, mais à ce point là, hein ?
Donc remettant en cause ce principe douteux j’ouvre la boite à  visserie métrique et monte un nylstop inox tout neuf.
Dans le foulée, je prends la décision de soumettre le coté gauche au même traitement et là… l’écrou n’est pas serré.
J’attends toujours pour les serrer de mettre les câbles en tension pour tout aligner, opération que j’ai du oublier, le coupable est trouvé.

Le reste de la journée se passe bien malgré un passage en ratatouillis sans doute du fait d’un niveau de carburant un peu bas (le passage sur la réserve a réglé le problème).
La 6ème série s’achève avec un rythme toujours en augmentation, mais pas au maxi de mes modestes possibilités car le passage des vitesses est foireux et m’oblige à assurer, montées comme rétro.
Sans compter un optimisme tempéré au freinage, qui n’empêche pas d’en dépasser un certain nombre en ces occasions.

Bilan 178 km, sans autre incidents, sans remettre d’huile, et sans en avoir partout sur la moto.
La vraie victime est le pneu arrière qui a dû faire ses derniers tours de piste pour rester raisonnable.
Ou alors l’an prochain je tourne dans l’autre sens…
Belle soirée au pub le soir avec nos potes anglais et belges.
Le lendemain est une autre histoire essentiellement consacrée à la Velocette de Jo mais ce fût aussi une bonne journée avec un timing tenu à la minute et pas un seul embouteillage.
Samedi matin à 1h02 je garais le Viano dans la cour après avoir parcouru les 150 derniers kilomètres sous le déluge.
Reste à réviser un peu la moto et à lui commander une paire de pneus.

Etonnant ce Morini Trackday où il y a sans doute autant de moto anglaises que d'italiennes.
Et dire que je ne fais rien pour inverser la tendance.

François

Papy fait le d'jeune dans Coppice en 5ème...


Série Moderate dite "à la queue leu-leu"


Celle-là c'est pour Christian notre trésorier :








Et  pour Alain le déserteur...

Arriver à 180 km/h et freiner à 8o m, c'est costaud. Comme quoi un bon tambour bien réglé, ça fonctionne. Ceci dit, tu as dû te faire peur. Surtout à cette vitesse, ça doit être impressionnant.

Tu devrais savoir que tu n'as plus l'âge de faire le mur, même un mur de pneus. Mais à mon avis, c'est là que tu as dû user ton pneu: l'herbe à Cadwell, c'est abrasif, mon coude en sait quelque chose.

Mais de toute façon, on le sait bien: partir, c'est pourrir un pneu.

Chouette les photos, évidemment mon ego apprécie celle où ma roue se lève au Mountain.
Quat'temps, suspend ton vol,
Et vous heureux pneus lisses, suspendez votre cours.

Tu peux m'envoyer la photo?

Bruno

Je t'envoie ça, pas de soucis.
La grande majorité des photos ont été faites par Georges, gloire à lui, car je vaquais à divers resserrages de boulons...
Oui on peut freiner après le second panneau, donc en gros à 80 m mais attention en fin de freinage on est pas à l'arrêt mais aux alentours de 100 km/h pour entrer dans "Park".
A Dijon je fais pareil au bout de la ligne droite, on arrive sans doute un poil plus vite mais la courbe est aussi plus rapide.
Sur que on y dépasse plein de gens et pourtant ce n'est pas l'exploit.
Mais évidemment quand ça merde espace et temps deviennent très courts...
A force de se rater on devient coutumier des bas-côtés, et si l'on souhaitent que ceux-ci restent accueillants il est d'usage de leur faire régulièrement quelques visites de courtoisie.
Question de bon voisinage je pense.

François, plus jardinier que pilote.

 Bravo, et Merci de nous faire vivre ça,
Vous faites honneur à nos bella Morini!