Un article sur moto revue Classic

Un article de Christian Bourgeois champion de France de vitesse  devenu journaliste à Moto revue , puis  directeur de la compétition chez Kawasaki et aujourd'hui retraité .
Un article intitulé Gabriel et Marcellin .
Une petite page de texte et deux belles photos .


Bon pour commencer Le fils de Gabriel Couturier se dénommait JEAN Alain Couturier et non Alain.
La photo est prise le 12 Avril 1959 à Montlhéry au deux heures où il finira 1er sur la 175 Rebello bialbero 3ème série .
Il y aura deux 175 rebello à courir sur cette course celle de Jean Alain à 119.322 km/h de moy et celle de Bonnal 1er série de 1955 arbres dédoublés à 100.259km/h de moyenne qui finira second.
La première rebello avait une distribution à arbres à cames dédoublés en 1955, puis en 1956 jusqu'en 1957 les différentes séries qui lui succèderont seront à double arbres à cames en tête dit bialbéro .Voila pourquoi Rebello Bialbéro.
En 1958 va sortir la fameuse 250 puis 175 Bialbéro , un autre moteur avec lequel Provini faillira être champion du monde en 1963.
Christian Bourgeois nous dit être allé cherché des pièces directement à l'usine Morini près de Turin .L'usine n'a jamais été près de Turin mais à Bologne à cette époque .Depuis comme vous le savez elle est près de Pavia région de Milan .
Il nous dit que le fils de Jean Luc Appietto , Alain aurait couru sur Morini ., première nouvelle ???
Herranz Marcellin aurait couru au grand Prix de France en 1963 à charade sur la fameuse Morini Rebello .
Herranz n'a jamais couru sur une Rebello .
Herranz Marcellin se tuera aux essais du GP de France à Charade le 1er Juin 1963 avec la 250 Bialbero .
Moto qui n'a rien à voir avec la Rebello .Mais peu de journaliste de l'époque faisaient la différence entre bialbéro et rebello .

La deuxième photo est celle de Marcellin Herrranz en 1961 à Montlhéry
Comme toujours beaucoup d'erreurs sur nos Morini , peu les connaissent vraiment .

Merci de ces précisions Momo.
Notre Boubou vieillit sans doute, et ses notes doivent être en vrac.
D'ordinaire il y a moins d'erreurs dans ses papiers par ailleurs assez sympathiques de mon point de vue.
Marrant que la dernière photo ne montre pas une Morini, mais c'est publié dans un quotidien encore moins au fait de la chose motocycliste.
Mais si l'on doit être précis, qui est Jean-Luc Appietto ?
Nous avons bien connu André-Luc, mais là jamais entendu parler.
Vu l'âge d'André-Luc qui est né en 1946, si il avait eu un fils il n'aurait pas couru avant 1980, au mieux.
Peu de chance à cette époque de rouler en Morini…

François, fan d'Appietto

Tu as raison François c'est bien d'André Luc Appietto qu'il s'agit .
Il va courir avec cette 250 Bialbéro en Avril 1969 à Nogaro , en Oct au GP de France , en juillet au GP de Saschenring Allemagne ,et au mois de Mars 1970 de nouveau à Nogaro .
Il aurait un fils Alain d'après les dires de Christian Bourgeois qui aurait couru sur Morini ?
Pas de trace ……..
André Luc nous quittera le 7 Mai 1973 sur le circuit de Bourg en Bresse.

merci... et encore bravo pour vos éruditions!!!

Bon ,
Momo, a quand un beau livre. le titre c'est simple '' MotoMoriniPassion''(Rien que sur le territoire Français il me semble qu il y en a des choses à raconter sur les Morini).Ma vue Baisse:( n 'attend pas que je devienne aveugle, à moin de sortir le livre également en braille
Morinistement Lebrun

tu pique MOMO au vif, car son principe, le savoir c'est comme la confiture, moins tu l'étale, meilleure c'est

Je n'étais pas suffisamment proche d'André-Luc pour dire si il avait un fils, cela m'étonne quand même.
Je peux le savoir assez facilement mais je n'en vois guère l'intérêt, qui parmi les membres du forum le connaissent, et son éventuelle descendance n'ayant pas à priori d'activité motocycliste on ne passera pas l'hiver là-dessus…
La photo du canard annonçant la mort d'Herrantz le montre sur un 50 cc Ducson, marque catalane qui était présente en France au milieu des années 60.
Dans mon souvenir en retrait par rapport aux Derbi, puis aux Kreidler.
Je n'ai jamais cherché attentivement mais je ne me souviens pas d'avoir vu beaucoup de résultats d'Herrantz en 50.






François

C'est pas tout à fait la même moto que pilote Herranz sur la photo du journal .
Cette Ducson avait une particularité que Herranz a enlevée pour préférer un bon moyeu à cames .
La Ducson avait un freinage avant par patins de type bicyclette

Ducson est une firme espagnole qui existera de 1954 à 1988
Je n'ai pas grand chose sur les premières courses de Marcellin .

Si je ne me trompe pas les premiers 50 Honda de course avaient des freins du même genre.
Après tout dans le principe ça n'a rien d'idiot, si l'idée c'est d'aller le plus vite possible gagner du poids partout est la première chose à faire et là c'est sûr que c'est moins lourd qu'un tambour

Voila donc le frein à patins de la 50cc DUCSON



Et celui de la Honda RC 116

Oh yeah! ma mémoire n'est donc pas si mauvaise,
Le truc fou quand même je trouve c'est que sur le Ducson vu la technologie générale de l'engin trouver ce frein dessus c'est un peu désuet mais bon les performances ne doivent pas tuer trop de moustiques. Mais sur le Honda quand ont vois ce moteur, une vrais horlogerie avec des chevaux et des Kilomètres heures à faire peur à tous les casses bonbons de la sécurité routière, j'en suis sur les fesses pour parler poliment.

le cadre de la Duscon semble de toute beauté.Finalement ,avec les tecnologies(matèriaux) de maintenant, je me dit que l on devrait peut être revenir à ce type de frein(question gain de poids- équilibrage et surface de freinage(périphérique).

Dans ce que j'ai pu lire dans la presse d'époque, Herranz a débuté en 500 avant de passer sur les 125 et 175.
Pas trouvé de texte ni de classement relatif à des 50.
La photo publiée tend à prouver le contraire.
Quand aux Ducson ils n'étaient pas rares, mais rarement en haut du podium en France.
Intéressant le frein type vélo et pour moi bien adapté aux 50 cm3.
Le gain de poids conséquent justifie ce choix.
Très puissant car grand diamètre de la piste de friction, et grande surface d'échange pour dissiper la chaleur.
La limite est la vitesse relative patin-jante forcément élevée, mais ces engins n'étaient eux mêmes pas très rapides.
Question plus pointue sur le Honda qui devait atteindre et dépasser les 180 km/h.
L'histoire montre d'ailleurs que ce technique n'a pas été reprise.

François

Les ingéneurs de chez honda étaient pourtant du genre têtu Mike the bike en a fait l'expérience mais là je pense que le pauvre pilote a dû être suffisament convainquant pour que ce montage ne soit pas reconduit l'année suivante. Peut être un coup de boule avec le casque comme argument, qui sait?

Bonjour à tous pour mettre mon grain de sel dans ces divers messages, j'ai pendant plusieurs années déposé mes affaires et mon casque proche du casque de Marcelin Herranz que Mme Couturier gardait précieusement dans ce minuscule vestiaire.
Merci à tous pour vos indications précieuses.

Merci Gérard de ce clin d'œil qui est du vécu pour de vrai.
Cela montre si besoin était l'attachement de la maison Couturier à ses pilotes.
Une autre époque, aussi.
Si tu en as d'autre du même ordre, n'hésites pas à nous en faire profiter.

François

Herranz avait un casque reconnaissable qu'il déclinera en deux versions.



1963 Magny Cours



1961 Eugène Mauve Montlhéry



Il fera quelques courses avec ce casque mais très peu deux ou trois 1961 à Clermont Ferrand sur une des toutes premières 250 settebello  fabrication spéciale commandée par Couturiers à l'usine .

Gérard tu évoques un tout petit vestiaire , il se trouvait à Neuilly ?
Tu parles de Madame Couturier la femme de Gabriel et non celle de Jean Alain ?

J'ai relu attentivement l'article de Christian Bourgeois et la phrase :
"Toujours est-il que les meilleurs pilotes du moment ont eu l'occasion d'avoir entre les mains des Morini, comme Jean-Pierre Beltoise, Eric Offenstadt, Cortese, Guido Bettiol, André-Luc Appietto, ainsi que son fils Alain."
Pour moi quand l'auteur écrit "ainsi que son fils Alain" il parle du fils de Gabriel Couturier qui se trouve prénommé ainsi dans la légende de la photo du haut sur la page de droite.
C'est logique et règle le problème de la succession d'André-Luc...
Les érudits en matière de littérature feront remarque que l'utilisation ici de l'adjectif possessif "son" se rapporte alors à une personne qui n'a pas été citée depuis plusieurs phrases.
Pour la bonne compréhension du texte il eût été préférable d'écrire "ainsi que le propre fils de Gabriel, Alain".
Toutefois la phrase suivante refait immédiatement apparaître Couturier pour introduire Herrantz, on est donc en plein dedans.
Normal si on considère que parler des Morini en France dans les années soixante, c'est évidemment parler de Couturier.
Eternel débat : éviter les répétitions ou s'assurer de la parfaite compréhension de la pensée de l'auteur.
Selon l'usage du texte la réponse doit différer.
Soit on est dans l'art littéraire soit dans le besoin d'exactitude absolue, coome les textes juridiques, les mode d'emploi, les ouvrages techniques, etc.
Là le doute du lecteur ne devrait pas pouvoir exister, l'esthétique littéraire dût-elle en souffrir…

François, auteur

Les érudits en matière de littérature feront remarquer que l'utilisation ici de l'adjectif possessif "son" se rapporte alors à une personne qui n'a pas été citée depuis plusieurs phrases.
Pour la bonne compréhension du texte il eût été préférable d'écrire "ainsi que le propre fils de Gabriel, Alain".
Là ou le bas blesse est que Alain Couturier n'a jamais existé .

Tout à fait Momo, je n'ai pas dit autre chose.
Mes propos concernaient l'interprétation de la phrase qui conduisait à comprendre que cet Alain était le fils d'Appietto.
Et j'ai aussi dit que dans cet article Christian Bourgeois prénommait Alain le fils de Gabriel Couturier.
Ce que à juste titre tu avais corrigé.
Normalement Christian a été ou va être averti par un ami commun des erreurs que tu as relevées.
Je suis confiant dans le fait qu'il s'en remettra et qu'il continuera à nous raconter des histoires d'il y a longtemps, quoiqu'un peu après le cinéma muet…

François

je décroche!

j'ai quitté l'école il y a trop longtemps pour y retourner en trêve des pâtissiers ::

imaginer une éventuelle supputation d'un article antérieur parus sur un livre illusoire §!!!!
brrrrrrre!!!
adieu